Quatre personnes ont été entendues en garde à vue. Elles sont soupçonnées d'avoir organisé une escroquerie de type pyramidal par le biais d'un cabinet de gestion immobilière. La police judiciaire recherche les potentielles victimes.
Une vaste enquête est actuellement menée pour des faits qualifiés d'escroquerie en bande organisée, d'exercice illégal de la profession de banquier et de blanchiment. Une affaire impliquant "un grand cabinet toulousain de gestion immobilière aux pratiques controversées, selon un communiqué du procureur de la République ce 9 décembre 2022.
Les enquêteurs de la direction territoriale de la police judiciaire de Toulouse ont mis à jour une escroquerie de type "Pyramide de Ponzi" dont on ne connaît pas encore toutes les victimes. Après les auditions en garde à vue de quatre personnes, les 22 et 23 novembre, un appel est désormais lancé.
Nombreuses victimes
Les investigations montrent que des particuliers ont versé des sommes importantes à ce cabinet de gestion immobilière basé à Toulouse dans le cadre de "conventions" prétendument destinées à des investissements immobiliers. Ces investissements promettaient des rendements avantageux.
"Des sommes importantes, selon les enquêteurs, ont été détournées au profit de la trésorerie du cabinet de gestion et de diverses sociétés civiles immobilières (SCI) dont il assure notamment la gestion financière", précise le parquet de Toulouse. Mais le montant de ce détournement ne nous a pas été communiqué.
La pyramide dite de Ponzi
Les particuliers prêteurs ont été rémunérés sous forme d'intérêts qui leur étaient versés en partie grâce aux fonds apportés par les nouveaux investisseurs, alimentant un système pyramidal dit de Ponzi.
Le système, la chaîne, fraude ou pyramide de Ponzi, est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
Comment se faire connaître ?
Certaines victimes se seraient déjà fait connaître, mais les enquêteurs pensent qu'il y en aurait beaucoup d'autres.
Les personnes ayant signé ce type de convention et se considérant comme victimes des faits ci-dessus sont invitées à transmettre aux enquêteurs leurs coordonnées.
Le procureur de la République, tribunal judiciaire de Toulouse
Si vous pensez être victimes de ce cabinet de gestion et de ce type de "convention", vous pouvez contacter les enquêteurs de la police judiciaire :
- Par mail : dlcf-31@interieur.gouv.fr
- Par courrier : DTPJ Toulouse - DLCF - Hôtel de Police, 23 boulevard de l'Embouchure 31 066 Toulouse cedex