Dès ce 1er janvier, la vitesse légale passe de 130 km/h à 110 km/h sur la section de l'A62 entre la barrière de péage de Toulouse et l'échangeur de Saint-Jory. Une mesure expérimentale dans le cadre du plan de protection de l’atmosphère (PPA) de l’agglomération toulousaine.
Une expérience de réduction de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée sur l'A 62 est menée depuis le 1er janvier entre toulouse et Saint Jory pour diminuer la pollution aux abords de la ville rose.
Sur la section de l’A 62 entre la barrière de péage de Toulouse et Saint-Jory, la vitesse légale autorisée passe de 130 km/h à 110 km/h à compter du 1er janvier 2018.
Sur les voies rapides, la réduction de la vitesse entraîne en effet une diminution de la consommation de carburant ainsi qu’une diminution des émissions de particules dans l’air.
Une campagne d’analyses de la qualité de l’air aux abords du tronçon expérimental doit permettre d’évaluer l’impact de cette action.
Mais on sait déjà que les transports routiers sont à l’origine d’une part importante de la pollution atmosphérique sur l’agglomération toulousaine.
Les polluants émis tels que les particules fines (PM 10) et les oxydes d’azote (NOx) connaissent à certaines périodes de l’année des dépassements des valeurs limites prévues par la réglementation européenne, notamment à proximité des infrastructures routières.
La pollution atmosphérique est la troisième cause de mortalité en France après le tabac et l’alcool.
Selon l’agence nationale de santé publique, le nombre de décès prématurés à cause de la mauvaise qualité de l’air est estimé à 48 0000 par an en France.
