On devrait les voir fleurir dès ce mois de mai sur le bitume toulousain. Couleur coquelicot, et estampillée "YEA", les 20 petites voitures citadines de la coopérative CITIZ viennent renforcer un parc de véhicules mis en auto-partage. Avec un concept de facilité d’accès encore plus développé.
Créée il y a 8 ans à Toulouse sous l’appellation MOBILIB, la coopérative d’auto-partage CITIZ forme désormais un réseau d’opérateurs indépendants présents dans 80 villes de France.
Toulouse, pionnière de l'auto-partage
Le système d’auto-partage déjà existant est simple. Il permet à un abonné de récupérer un véhicule dans une station identifiée, de l’utiliser pour un temps donné et de la restituer dans sa station d’origine ou dans une autre station. Un fonctionnement en circuit fermé qui a déjà fait ses preuves, selon Céline Soulié, directrice de CITIZ dont le siège social est basé à Toulouse."Notre parc actuel compte une quarantaine de véhicules, explique-t-elle, la moitié est utilisée par des particuliers, l’autre par des professionnels, pour des déplacements essentiellement en région. L’utilisateur peut choisir la station de départ ou d’arrivée, il peut choisir un modèle précis de voiture, demander une option comme des sièges-bébé par exemple".
Un système encore plus simple
Avec l’arrivée de YEA (prononcez : Yé), CITIZ passe d’un système d’auto-partage en boucle fermée, sur réservation, à un fonctionnement encore plus simple, dans une formule en libre accès.Dès le mois prochain, les 20 petites voitures rouges YEA de 4 places seront disséminées dans le centre-ville de Toulouse, sur des places de parking classiques.
Grâce à une application smartphone, l’utilisateur pourra géolocaliser le véhicule le plus proche, la réservation pourra se faire le temps de s’en approcher. L’ouverture du véhicule se fera grâce à un badge ou à l’application de son téléphone…
Un abonnement ou un tarif à l'heure
Côté tarif, certaines formules proposent par exemple un abonnement à 16 euros par mois, et un tarif tout compris (notamment l’assurance) de 2,50 euros de l’heure.Lancé l’année dernière à Strasbourg, le concept YEA cherche encore quelques contributeurs pour être finalisé à Toulouse. Sur le mode du financement participatif, les dirigeants de CITIZ cherchent à boucler un budget de 8000 euros dont près de 60 % ont déjà été trouvés.