A Lourdes, les hôteliers font grise mine. Le mois de juin, traditionnellement creux, s'annonce encore plus difficile que les années précédentes. En cause, les mouvements sociaux qui, selon les professionnels du secteur, découragent les pélerins.
Décidément, le moral n'est pas au beau fixe dans la cité mariale...
La fréquentation des sanctuaires est en baisse, cela n'est plus contesté : une tendance dûe à la diminution de la pratique religieuse mais aussi à la crise. Celle-ci a durement touché des pays comme l'Italie, gros "pourvoyeur" de pélerins en temps ordinaire.
Le mois de juin est traditionnellement calme à Lourdes mais cette année, l'activité hôtelière semble compliquée par les mouvements sociaux. Certains professionnels mettent en cause la grève à la SNCF pour expliquer les annulations de réservations mais pour l'UMIH (union des métiers et des industries hôtelières) des Hautes-Pyrénées, les trains spéciaux dédiés aux pélerins n'ont pas été annnulés, et ce sont bien les particuliers qui annulent leur voyage, parfois par peur de ne pas pouvoir s'approvisionner en carburants.
Par conséquent, les petits établissements hôteliers - dédiés aux particuliers justement et non aux groupes - se retrouvent davantage impactés que les grands hôtels.