Prise illégale d'intérêt à la mairie de Tarbes: trois chefs d'entreprise mis en examen

Trois chefs d'entreprise ont été mis en examen ces dernières 48 heures à Pau dans le cadre d'une affaire de prise illégale d'intérêt, qui a valu au maire UMP de Tarbes, Gérard Trémège, d'être mis en examen en avril

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Les trois chefs d'entreprise, qui avaient été placés en garde à vue lundi, étaient pour deux d'entre eux à la tête de sociétés de gros oeuvre, pour l'autre à la tête d'une société d'élagage d'espaces verts, en lien avec les marchés publics passés avec la ville de Tarbes, a indiqué le parquet de Pau.

L'un d'eux a été mis en examen mardi pour "recel de prise illégale d'intérêt", pour avoir obtenu un marché avec la ville de Tarbes alors que le maire était commissaire aux comptes de l'entreprise. Les deux autres ont été mis en examen pour "recel de favoritisme", pour des marchés publics qui auraient été obtenus de manière irrégulière, a-t-on ajouté de même source, sans plus de détails.

Gérard Trémège, 70 ans, a été mis en examen début avril pour favoritisme, prise illégale d'intérêt et trafic d'influence, dans ce dossier portant sur des marchés publics, mais aussi pour une revente de terrains ou biens immobiliers.

Le maire, laissé libre sous contrôle judiciaire et qui peut exercer son mandat, avait pour sa part reconnu de "possibles erreurs" dans la passation de marchés publics, mais conteste formellement les faits reprochés.

Outre Gérard Trémège, sa compagne, directrice de la société d'économie mixte de construction de la ville, son adjoint chargé de l'Urbanisme, un architecte ainsi que l'ancien directeur général des services de la ville, avaient été mis en examen, pour des chefs allant de trafic d'influence, favoritisme, prise illégale d'intérêt ou recel.

Ces mises en examen, assorties de contrôle judiciaire, étaient les premières dans cette affaire, pour laquelle une information judiciaire avait été ouverte contre X en septembre 2013.

Le maire a invoqué à plusieurs reprises un "complot" politique visant à l'abattre, pointant notamment du doigt son vieil adversaire politique local, le député PS Jean Glavany.
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