Une équipe de chercheurs et de techniciens se prépare à partir dans l’Antarctique pour une mission de 12 mois. Avant le grand départ, direction Clermont-l’Hérault pour se familiariser avec un système de recyclage des eaux mis au point avec l'agence spatiale européenne.
Passer une année entière dans une station, au beau milieu d’un désert de glace, est déjà un défi en soi. Mais vivre en communauté dans ce milieu fermé, sans produire de déchets, c’est un exploit.
Ils sont chercheurs, électriciens, médecins, une équipe aux compétences variées qui va partir pour une mission d’au moins 12 mois sur la station franco-italienne Concordia, dans l’Antarctique, le continent le plus sauvage au monde.
Sauvage, car le continent est encore relativement vierge de l’empreinte de l’homme. Et cette équipe va tout faire pour réduire au minimum cette empreinte écologique.
Avant de partir pour l’Antarctique, rendez-vous à Clermont-l’Hérault avant d’apprendre les rudiments du recyclage. Les futurs hivernants doivent se familiariser avec un nouveau procédé de recyclage par filtration membranaire, développé sur place en partenariat avec l’agence spatiale européenne.
Cette technique de filtrage permet de retenir les espèces ioniques grâce à une membrane qui filtre les eaux usées.
Le système est capable de purifier 3000 litres par jour mais les eaux des toilettes, elles, ne seront pas recyclées.
Ce procédé intéresse aussi les astronautes qui, dans l’éventualité d’une mission longue dans le vide sidéral, seraient confrontés à des conditions similaires.
Pour la première fois de l'hiver austral, les -80°C ont été atteints en #Antarctique, sur la base Concordia. #froid pic.twitter.com/JZAFSiqEhj
— Keraunos (@KeraunosObs) 13 juin 2016