Deux euros de l'heure, c'est trop cher ! Certains commerçants de Béziers s'insurgent contre le prix du stationnement au centre ville, surtout pendant les soldes. Le maire Robert Ménard leur a fait trois propositions. Pour l'instant, peu d'entre eux se sont prononcés.
Des amendes plus élevées et une plus grande fermeté dans la gestion, la réforme du stationnement a frappé toutes les villes de l'hexagone il y a un an.
Résultat : au centre-ville de Béziers, les commerçants ont vu baisser de leur chiffre d’affaires.
Auparavant, les places de parking étaient gratuites à partir de 17h, la semaine. Aujourd'hui, c'est fini. Néanmoins, la première demi-heure est gratuite, gratuité aussi entre 12h30 et 14 heures et le week end.
750 commerçants invités à une consultation
En novembre dernier, le maire de Béziers, Robert Ménard leur a demandé de faire des propositions concrètes.
Celles qui ont été retenues par la ville ont été mises en consultation.
A savoir, soit :
- la gratuité à partir de 18 heures,
- la gratuité sur la place du 14 juillet pendant 3 heures,
- 3 heures offertes si un achat est effectué en centre ville.
Les commerçants ont jusqu'à ce mardi 15 janvier pour se prononcer. Mais la veille, à 24 heures de l'échéance, moins de 10% d'entre eux avaient donné leur avis.
La proposition qui recueillera la majorité des suffrages sera mise en œuvre dès le 1er mars prochain.
984.800 euros de recette en 2018
L'an dernier, les horodateurs et les abonnements ont permi à la ville de réaliser 984.800 euros de recette, selon nos confrères de France bleu Hérault.
Les recettes des horodateurs s'élèvent en 2018 à plus de 804.000 euros, contre 705.000 euros en 2016, soit une progression de 13.95 %.
Le nombre de procès-verbaux lui, est passé de 22.684 en 2016 à 25.355 en 2018, soit une progression de 11,77%.
À Béziers, le montant de l'amende pour ne pas avoir payé son stationnement est fixé à 30 euros en zone jaune, 20 euros en zone verte (montants minorés en cas de paiement dans les 72 heures).
La ville touche la totalité du montant, mais en 2018, seulement la moitié des amendes a été réglée par les contrevenants.