Au Cap d’Agde, des chercheurs mettent en lumière le danger de la pollution sonore

La pollution causée par le plastique, le pétrole est connue de tous. Pourtant, la pollution sonore existe, avec des conséquences graves pour la faune et la flore. Une équipe de chercheurs mesure le bruit sous-marin au Cap d’Agde.

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L’équipage du catamaran Terres Marines étudie une pollution peu connue du grand public : la pollution sonore. Pour cela, il faut se rendre, en bateau, à proximité du roc du Brescou. Michel Franck, chercheur, explique le choix de ce lieu.

C’est une zone où nous pouvons faire des écoutes car il y a beaucoup de vie.

Muni d’un hydrophone, le chercheur mesure le bruit présent sous l’eau. Nous pouvons y entendre un nombre important d’habitants, comme nous le confirme Julie Lossent de l’Institut de Recherche Chorus.

L’idée est d’enregistrer tous les types de sons : des sons de dauphins, de poissons, de crabes, de crevettes. L’homme fait également du bruit dans la mer et peut potentiellement avoir un impact sur ces animaux, notamment sur leur communication.

Des mesures mises en place ?

Depuis une trentaine d’années, les recherches démontrent qu’il existe une véritable pollution sonore sous les mers. Le trafic de commerce, la plaisance et les activités industrielles offshores provoquent de graves perturbations sur l’environnement. Par exemple, certains poissons ou cétacés peuvent avoir les tympans déchirés par des travaux et le vacarme peut même désorienter certaines espèces. Voire pire, selon Cédric Gervaise de l’Institut de Recherche Chorus.

Il peut y avoir des dérangements comportementaux avec des réactions de panique, ce qui amener les animaux à s’éloigner. Chez les cétacés grands plongeurs, cela peut provoquer des accidents de plongée et provoquer des décompressions qui peuvent entraîner la mort des individus.

Les chercheurs s’accordent tous sur le fait qu’il existe de graves conséquences liées à la pollution sonore. Pourtant, il n’existe, pour le moment, pas ou peu de réglementation destinée à limiter le bruit des activités humaines en mer.

Sebastien Banus, Enrique Garibaldi et Stéphanie Plessis.
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