Mercredi 21 octobre deux hommes ont été jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Béziers pour achat illégal de sept fusils à pompe dans deux armureries de l'Hérault. Ils ont été condamnés à trois et quatre ans d'emprisonnement.
Mercredi 21 octobre le tribunal correctionnel de Béziers a jugé deux hommes en comparution immédiate pour avoir acheté 7 fusils à pompe dans deux armureries de Béziers et une de Montpellier, entre le 24 et 29 juillet 2020, en usant d'une fausse identité et de faux documents avec lesquels ils avaient trompé les armuriers. Ils avaient également tenté, en vain, d'obtenir d'autres fusils à pompe auprès de deux autres armureries de Pézenas et de Clermont l'Hérault respectivement les 25 et 29 juillet 2020.
Alerte lancée par les armuriers
Alerté par l'un des armuriers, le commissariat de police de Béziers en informe le parquet de Béziers qui décide le 28 juillet d'ouvrir une enquête confiée au SRPJ de Montpellier. Elle porte sur les chefs d'acquisition, détention et transport illégaux d'armes de catégorie C . Les peines maximales encourues sont de 2 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende pour la détention illégale d'armes et de 5 ans d'emprisonnement pour escroquerie.Les armes ont disparu
Les dispositifs de surveillance et les investigations ont permis d'identifier deux suspects. Le premier, un homme âgé de 23 ans, déjà condamné à de multiples reprises pour des faits de violences, vols et délits routiers, a été placé en garde à vue le 4 août 2020 et a resonnu sa participation aux achats et à la détention des armes, tout en accusant son comparse d'être l'auteur principal des faits.Le comparse, un homme âgé de 24 ans résidant à Béziers, a été interpellé le 3 septembre 2020 dans le cadre d'une autre procédure de vol de voiture. Il a reconnu avoir usé d'une fausse identité pour acheter les armes, tout en affirmant avoir agi sur les indications d'un troisième homme non identifié qui aurait promis de le rémunérer une centaine d'euros par arme achetée et qui aurait récupéré les armes. De fait, les perquisitions ne permettaient pas de découvrir les sept fusils à pompe.