Une mère et son fils ont agressé une femme dans un bus à Béziers alors qu’elle leur demandait de porter un masque. La femme a été condamnée à un an de prison et son fils, mineur, a été déféré devant le tribunal pour enfants. Un mandat d’arrêt est déposé à l’encontre de la jeune femme.
L'agression s’est déroulée le 12 février dernier à Béziers. En milieu de journée, une mère et son fils montent dans un bus sans que ce dernier ne porte de masque. Malgré un rappel à l’ordre du conducteur, le jeune n’obéit pas.
Une passagère violemment agressé pour avoir réclamé le port du masque d'un adolescent
Une passagère, âgée de 49 ans intervient alors, et demande à son tour au jeune homme de mettre son masque. La situation dégénère : la mère pousse violemment l’autre femme contre la vitre du bus, la tient par les cheveux et l’immobilise pendant que son fils lui assène un violent coup de poing. Elle lui donne également plusieurs coups de pieds dans les jambes malgré l’intervention du chauffeur de bus. La victime a été prise en charge par les pompiers. Elle souffrait alors de multiples fractures faciales et a été conduite à l’hôpital et a reçu 10 jours d’ITT.
La mère de 31 ans condamnée à un an de prison
L’adolescent âgé de 16 ans avait pris la fuite à l’arrivée des forces de l’ordre mais sa mère était conduite au commissariat de Béziers. Le jeune homme a finalement été placé en garde à vue le lendemain. Tous deux affirment avoir été agressés en premier par la victime et avoir subi des insultes racistes, une version contredite par la vidéo surveillance du bus.
Âgée de 31 ans et déjà condamnée à trois reprises (dont deux fois pour violences), la mère est actuellement sous mandat d’arrêt. Elle ne s’est pas présentée au tribunal correctionnel de Béziers qui l’a condamné à un an de prison. Elle y sera directement conduite lors de son interpellation.
L’adolescent quant à lui est poursuivi devant le tribunal des enfants. Le procureur de la République de Béziers insiste sur le fait que des violences commises dans un transport en commun relèvent de circonstances aggravantes et que l’auteur du délit encourt jusqu’à 3 ans de prison en fonction des blessures et des circonstances des violences.