Développer un jeu vidéo en 48h : à Béziers les étudiants de Cime Art relèvent le défi

Lors d’une game jam les 14 et 15 avril, les étudiants de Cime Art à Béziers ont dû créer un jeu vidéo en 48h. Un défi qui a permis aux futurs développeurs de tester leur créativité et leur efficacité.

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Les yeux vissés sur leurs écrans, la concentration est maximale. "Ça va les écrans ça tient, et on a mangé de bonnes pizzas hier soir". Les étudiants de CIME Art, l’école du jeu vidéo et de l’animation 3D de Béziers, participent pour la deuxième fois de l'année à une game jam. Une compétition inter-campus qui réunit 200 étudiants de Paris, Toulouse, Grenoble et Béziers.

Par groupe de cinq à huit, les étudiants de troisième année de bachelor doivent relever un défi de taille : À quelques heures du coup de sifflet final, pas question de ralentir le rythme. Les élèves ont peu dormi, peu mangé, mais apprécient l’expérience.

Se confronter au monde du travail

"Ça entraîne vachement à travailler dans le stress, du coup, c’est pas mal. On apprend à travailler vite et en équipe" explique Guillaume. Et c’est justement le but de cette compétition inter-école : leur faire découvrir le monde du travail.

"Le but c’est de les entraîner, de les préparer aux contraintes qu’ils vont rencontrer dans des studios de productions. Que ce soit un studio indépendant ou des grosses structures. Ils vont toujours devoir travailler et s’adapter aux contraintes imposées. La particularité de cette jam c’est de les préparer à ça", explique Pierre Soulié, le directeur de CIME Art Béziers.

De futurs développeurs de jeux vidéo

Certains se sont inspirés d’un célèbre jeu de cuisine, tout en respectant le thème imposé par la direction artistique de l’école. Tous sont bien sûr avant tout des joueurs. C’est en jouant aux jeux vidéo avec son frère que Solène s’est pris de passion pour l’animation 3D. "J’ai vraiment la passion du jeu vidéo, et du dessin. J’ai voulu allier les deux."

Romain lui est développeur, et passe beaucoup de temps devant les écrans pour décrypter les jeux-vidéo. "On n’est pas bloqué devant nos écrans, ça il ne faut pas y croire. Mais oui, je m’amuse toujours à découvrir de nouveaux jeux, et à me dire : ah ben oui ça, j’aurais fait comme ça, ou plutôt comme ça. Tiens, je vais essayer de le reproduire, ça peut être cool."

Un secteur dynamique

Des partenaires professionnels comme BBlack Studio, une entreprise de conception de jeux vidéo, seront mobilisés pour juger et classer les travaux des étudiants à la fin de la Game Jam. Les résultats seront connus le 19 avril.

Selon le directeur, Pierre Soulié, 80 % des élèves trouvent un premier emploi payé entre 1500 et 2500 euros par mois. Un taux d’embauche qui pourrait être revu à la hausse avec l’arrivée en 2025 du premier parc immersif Ubisoft sur Béziers.

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