Un éleveur à la retraite a été condamné pour avoir élevé et revendu plus d'une centaine d'ovins non déclarés et sans respect des règles sanitaires.
Le 7 juin 2023, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un retraité, ancien éleveur âgé de 65 ans et domicilié à Pézenas (34), à six mois d’emprisonnement avec sursis et à 400 euros d’amende, pour avoir élevé 115 agneaux et moutons sans déclaration, ce qui est assimilé à du travail dissimulé. L'éleveur n'a pas non plus respecté les prescriptions du code rural réglementant cette activité.
Pour l'Aïd
Son exploitation avait fait l’objet d’un contrôle réalisé par les agents de la direction départementale de le protection des populations (DDPP) le 8 juillet 2022. Aux gendarmes de la brigade de Pézenas en charge de l'enquête préliminaire, le mis en cause avait déclaré que ces ovins étaient destinés à être vendus à l’occasion des fêtes religieuses de l’Aïd et qu’il faisait cela depuis sa retraite en 2018.
Récidive
Il avait d’ailleurs déjà été condamné pour des faits similaires et notamment pour abattage d’animal hors d’un abattoir dans des conditions illicites en 2015. Les 115 ovins ont été confiés à la fondation Brigitte Bardot par le parquet au moment de leur saisie. L’éleveur clandestin a été condamné également à verser à cette association 19 796 euros pour les frais de gardiennage.