Depuis quelques années, une société montpelliéraine installe des habitats artificiels dans les ports pour favoriser la biodiversité. Le port du Cap d’Agde a été l’un des premiers à s’équiper. Aujourd’hui une équipe de scientifique étudie la vie de ces nouveaux habitants sous-marins.
En mars 2013, la société montpelliéraine Ecocéan a installé 192 "biohuts", des cages sous-marines, dans divers ports de la méditerranée. Au Cap d’Agde, 90 de ces cages ont été installées, formant une nurserie géante pour les bébés poissons et les crustacés.
Des coquilles placés dans les cages servent d’habitat, et les algues de nourriture, ainsi tout un monde s’est développé dans ces huttes.
Aujourd’hui, pour la société, il est temps d’étudier la vie des nouveaux habitants sous-marins du cap d’Agde.
"Ce qui nous intéresse c’est de voir ce qui se développe à l’intérieur, pour avoir dans un premier temps une connaissance des espèces qui vivent dans les ports, dans plusieurs ports on a fait cette étude scientifique et on a obtenu jusqu’à 90 espèces différentes, comme quoi, le port peut connaitre une belle diversité."
L’équipe de chercheurs recense ces espèces pour comprendre comment elles vivent et ainsi améliorer la diversité sous-marine.
Le reportage de Christophe Monteil et Caroline Agullo
L’objectif final est de rendre ces "biohuts" plus attractives et de bien les positionner pour y recréer encore plus de biodiversité.