La 50e édition de la feria de Béziers démarre ce soir. Cette année encore, l'accès aux festivités est gratuit mais jusqu'à quand ? L'Etat envisagerait de faire payer une partie de la facture de ses services de sécurité à la ville. Le maire Robert Ménard se demande : "comment financer ce surcoût ?".
A Béziers, chaque jour pendant la feria, 500 agents sont mobilisés pour la sécurité, en plus des pompiers, des équipes de la mairie et des 87 policiers municipaux.
CRS, douaniers, policiers, gendarmes, tireurs d'élite, hélicoptères ou avions sont déployés sur le périmètre de la fête. Et tout cela coûte cher, très cher.
[#PSQ] Afin que vous profitiez pleinement de cette #féria2018 @VilleDeBeziers @PoliceNat34 met en place un important dispositif de #sécurité . #NotreEngagementVotreSécurité pic.twitter.com/J0ubaYESD4
— Police nationale 34 (@PoliceNat34) 10 août 2018
Le service, gratuit jusqu'à présent, puisque fourni par des services publics nationaux, pourrait à terme devenir payant, au moins en partie. C'est ce qu'a laissé entendre le sous-préfet de Béziers, Christian Poujet, au micro de nos confrères de France Bleu Hérault.
Si l'Etat présentait la facture à la mairie de Béziers, pour 2019 par exemple, le coup serait très dur pour les finances de la ville qui investit déjà 500.000 euros pour sécuriser les festivités.
Robert Ménard a déjà prévenu, un tel surcoût est impossible à prendre en charge, sans d'autres rentrées d'argent. Un droit d'entrée pour la feria serait alors envisagé comme à Bayonne.
Le maire de Béziers conclut : "L’état veut remplir les caisses".
Comme pour les pompiers, dont la prestation est payante depuis des années à hauteur d'environ 100.000 euros, il faudrait donc à l'avenir mettre la main à la poche pour obtenir la présence des forces de l'ordre...
Mais pour l'heure, on en est pas là, cette 50e édition de la feria de Béziers reste en accès libre... jusqu'au 15 août.
La 50e édition de la feria de Béziers démarre ce soir. Et cette année encore, l'accès aux festivités est gratuit mais jusqu'à quand ? L'Etat envisagerait de faire payer la facture des ses services de sécurité à la ville. Le maire Robert Ménard pose la question, comment financer ce surcoût?
•
©F3 LR