La Grande-Motte : "Je me suis vu mourir", Serge remercie les CRS qui l'ont sauvé de la noyade

Un nageur Grand-Mottois a tenu à montrer sa reconnaissance envers les CRS sauveteurs deux semaines après sa mésaventure. Une démarche pas si courante.

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Le 9 juillet dernier, les maîtres-nageurs-sauveteurs de La Grande-Motte enfourchent leurs jet-skis pour venir en aide à un nageur en difficulté. Quand les secours arrivent, le baigneur est à peine conscient. Il a été victime d'un début de noyade. Des vacanciers viennent de le sortir de l’eau.

Évacué par les pompiers et hospitalisé à Montpellier, Serge, 75 ans, a passé plusieurs jours à l’hôpital. Il est revenu sur la plage hier, champagne et gâteaux à la main, pour remercier les sauveteurs.

Ça nous touche beaucoup. Ça n’arrive pas souvent.

Sébastien Gotte, CRS maître-nageur-sauveteur CRS.

"C’était touchant de le revoir", confie Sébastien Gotte, CRS nageur sauveteur sur une plage de la Grande-Motte. Voilà 28 ans qu’il surveille les plages et il est formel: un tel geste n’est pas courant. "C’est assez rare. Les gens ne viennent pas dire merci, même si on les recroise peu après en ville. Par pudeur, par gêne, par honte."

Reconnaissance

Pour Serge, ne pas dire merci était impensable. "Quand je rencontre des gens aussi gentils, j’ai envie de leur dire qu’ils ont été supers. Ils ont fait leur travail avec cœur. Ils sont restés très longtemps avec moi", raconte, ému, le septuagénaire.

Serge habite La Grande-Motte depuis 2007. Habitué des bains de mer, il aime nager au large pour échapper au bruit de la plage. "J’ai dû faire un malaise. Quand j’ai repris conscience, j’avais la bouche pleine d’eau. J’ai paniqué. J’ai voulu nager mais je n’arrivais plus à respirer. Je me suis vu mourir, je n’ai jamais eu aussi peur", confie-t-il.

Ça change mon regard sur beaucoup de choses, quand on pense CRS, on pense matraque. Et là franchement, ça n’a rien à voir.

Serge, Grand-Mottois.

Malgré sa mésaventure, le septuagénaire ne compte pas arrêter les bains de mer. Il évitera simplement de nager trop au large.

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