L'homme de 59 ans a été identifié et interpellé le 15 septembre dernier à Capestang. C'est l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) qui l'a signalé le 24 août 2021. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis.
Le quinquagénaire héraultais a été identifié et placé en garde à vue par les militaires de la brigade de Capestang dès le 15 septembre 2021. Soit moins d'un mois après son signalement.
Plusieurs supports informatiques saisis à son domicile ont été exploités par les gendarmes de la section opérationnelle de lutte contre les cyber-menaces de Montpellier permettant la découverte de plus de 200.000 images et vidéos pédopornographiques.
Une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité
A l’issue de sa garde à vue, le parquet de Béziers ordonnait sa présentation au tribunal afin d’être jugé immédiatement dans le cadre d’une CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité), le plaider coupable, après avoir reconnu qu’il avait téléchargé et stocké ces fichiers.
Il n’avait jamais été condamné auparavant.
L'homme s'est dit collectionneur mais a réfuté toute attirance de nature sexuelle envers les enfants. Il a accepté la peine de 18 mois d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire avec notamment les obligations de travailler, de se soigner et de n’exercer aucune activité impliquant un contact habituel avec les mineurs. En outre, tous les supports saisis lui ont été confisqués (téléphones, ordinateurs, disques durs externes).
Cette condamnation entraîne également son inscription automatique au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), lui imposant notamment des pointages auprès de la gendarmerie de son domicile ainsi que l'obligation pénalement sanctionnée de déclarer tout changement d'adresse.
Des traques numériques et de lourdes peines
Le code pénal prévoit que la simple détention d'images d'un mineur présentant un caractère pornographique fait encourir la peine maximale de cinq ans d'emprisonnement. Même la simple consultation habituelle d'un site mettant à disposition des images de cette nature, sans pour autant les télécharger, est également punie de la même peine. Les peines sont aggravées (sept ans d'emprisonnement) lorsque la personne a diffusé ou rediffusé de telles images via Internet.