Selon Météo Languedoc, un épisode méditerranéen pourrait se produire dès la semaine prochaine. Explications.
Il fait chaud, très chaud, et il se trame quelque chose la semaine de la rentrée selon le site Météo Languedoc : le risque d'un épisode méditerranéen est en forte augmentation début septembre. "On surveille cette dépression en raison d'une goutte froide dépressionnaire qui va glisser quelque part entre l'Angleterre et le proche Atlantique", expliquent les prévisionnistes sur leur page Facebook. Il s'agirait d'un épisode méditerranéen qui devrait se produire sur les secteurs les plus exposés des plaines et des littoraux sans savoir précisément s'il touchera Le Languedoc, le Roussillon ou la Provence.
Rentrée arrosée ?
C'est une période propice à ce type d'événement car nous avons des réserves très chaudes notamment du côté de l'Italie avec des "forçages dépressionnaires glissant du côté de la Méditerranée".
La période à risques devrait débuter entre le 2 et le 3 septembre jusqu'au 5 ou au 6. "Le maître-mot : nous sommes sous surveillance avec potentiellement quelque chose de significatif. En fonction de l'emplacement de cette dépression, on verra quelles zones sont touchées, s'il s'agit d'un épisode exceptionnel ou pas", poursuivent les prévisionnistes.
Méditerranée anormalement chaude
Les logiciels de prévisions de la météo sont en faveur d'une anomalie dépressionnaire persistante aux abords de l'Espagne. "Ce pays serait donc concerné par une activité orageuse importante. L'anticyclone serait a contrario plus costaud l'Europe centrale et orientale. Nos régions Méditerranéennes seraient alors à l'interface de ces deux principaux centres d'actions météorologiques", poursuit Météo Languedoc. Conséquence possible : des débordements pluvio-orageux depuis l'Espagne vers la Méditerranée française.
Le site rappelle également "que la mer Méditerranée, anormalement chaude dans la globalité de son bassin, peut jouer de facteur aggravant car l'eau chaude entraîne des PWAT (contenu en eau précipitable dans la masse d'air) plus élevés. Toutefois, ce n'est pas un facteur "déclencheur" d'orages, mais simplement d'aggravation de l'intensité."
Impossible à localiser précisément
Une tendance toutefois à considérer "dans les grandes lignes" nuance le site Internet : un important épisode pluvio-orageux peut toucher un département tout en épargnant celui juste à côté.