Pendant un mois, des navires de pêche vont traquer le thon rouge de méditerranée. Le Gérard-Luc 4 est parti mardi du Grau d’Agde pour rejoindre les îles Baléares. Chez les marins, l’émotion est palpable.
Un mois loin de sa famille, de ses amis, déconnecté, sans portable ni wifi. C’est la dixième campagne de Jérémy Vidal sur le Gérard-Luc 4 et l’émotion est toujours aussi forte : « Il y a le fait de laisser sa femme à la maison, le trac, explique le plongeur sous-marin. On verra bien si le beau temps est présent. Si le beau temps est présent ça devrait le faire, comme chaque année. »
99 tonnes
En un mois de pêche, l’équipage devra respecter un quota de 99 tonnes de thon autorisées par bateau. Cette année, les quotas ont été élevés de 20%.« Le thon qu’on pêche on le met en cage, ces cages sont transférées entre Carthagène et Alicante, sont stockées là, nourries pendant trois ou quatre mois et vendues au Japon », explique André Fortassier, patron pêcheur. Lui, a déjà 48 campagnes de pêche au compteur.
Sa technique de pêche ancestrale permet de garder les thons rouge vivants.