Le dernier combat de Christian Bourquin, c'était son opposition à la fusion de notre région avec Midi-Pyrénées. Il n'en voulait absolument pas. Une bataille farouche, y compris contre des élus de sa propre famille politique, pour un Languedoc-Roussillon libre, fort et indépendant.
Un OUI qui voulait dire non à la fusion. C'était en juin dernier, Christian Bourquin donne l'ordre d'installer cette immense banderole sur la façade de l'Hôtel de région. Il s'en expliquera avec passion sur notre antenne.
Christian Bourquin, humilié par une république qu'il dit ne plus reconnaître, va convoquer une session extraordinaire du conseil régional, où la société civile est invitée à s'exprimer sur le sujet. A ce moment là, tout le monde est derrière lui. C'est l'union sacrée contre la fusion. Martin Malvy, président socialiste de Midi-Pyrénées subira les foudres de son ami catalan socialiste.
Un mois plus tard, fin juillet, l'unité du NON se lézarde en Languedoc-Roussillon.
Certains élus de gauche votent pour le rapprochement avec Toulouse. Mais Christian Bourquin, qui préside encore la dernière séance avant la trêve estivale, n'en a cure. Persuadé que rien n'est encore joué, il entend se battre jusqu'au bout contre la fusion des deux régions.
Un combat dont il ne verra pas l'issue.
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