C'est une affaire qui n'a pas livré tous ses secrets : celle de ce corps découpé retrouvé dans le Canal du Midi à Toulouse. Une Montpelliéraine est soupçonnée d'avoir tué et dépecé une de ses collègues mais elle nie le meurtre. Un scénario macabre pour une femme complexe baptisée "la dépeceuse".
Au fil des jours, on en découvre un peu plus sur le passé de Sophie, une Montpelliéraine de 52 ans, surnommée "la dépeceuse" par la presse écrite.
Elle s'est d'abord illustrée comme secrétaire, à l'Université de médecine de Montpellier en détournant 40.000 euros de chèques d'inscription, selon notre confrère Yannick Philipponat de Midi Libre.
Après des poursuites judiciaires et un licenciement en 2010, elle rebondit à l'Agefiph 34, un organisme spécialisé dans l'insertion des personnes handicapées. Puis elle quitte Montpellier pour l'antenne toulousaine de cette structure.
Là, éclate un grave problème avec une collègue de bureau. Une vive altercation se termine à coups de bouteille sur la victime.
Et puis l'indicible, quatre jours après la mort de la collègue, Sophie découpe le corps de la victime à la scie, jette ses membres dans le Canal du Midi à Toulouse. Les enquêteurs retrouvent un jour un bras, le lendemain une jambe et puis le reste du corps. Comble de l'horreur, la tête de la victime est retrouvée enterrée près de l'appartement toulousain de cette Montpelliéraine d'apparence bien ordinaire.
Pour le moment, cette femme est effondrée, assurent ses avocats, elle a déjà changé de version à deux reprises. Mais elle n'explique jamais son geste.
Elle est incarcérée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses.
C'est une affaire qui n'a pas livré tous ses secrets : celle de ce corps découpé retrouvé dans le Canal du Midi à Toulouse. Une Montpelliéraine est soupçonnée d'avoir tué et dépecé une de ses collègues mais elle nie le meurtre.
•
©F3 LR
