26.339 candidats, âgés de 13 à 78 ans passeront l'épreuve 2013 dans l'Académie de Montpellier. Parmi eux, 13.017 inscrits en bac général, 5.838 en bac technologique et 7.484 en bac professionnel. Sans oublier, 18.425 élèves de première qui plancheront sur les épreuves anticipées.
26.339 candidats pour 2013, soit 500 de moins que l'an dernier.
Les 179 centres d'examen sont prêts.
La bac c'est aussi, 5.912 correcteurs dans la région et 156 sujets élaborés.
Début des épreuves lundi avec la philo, fin de la session normale le 9 juillet.
Département | Nombre de candidat |
AUDE | 3.377 |
GARD | 6.847 |
HERAULT | 10.907 |
LOZERE | 769 |
PYRENEES-ORIENTALES | 4.312 |
LANGUEDOC-ROUSSILLON | 26.339 |
Polémique sur le coût du bac : "pourquoi ne pas remonter jusqu'à la maternelle?", lance Peillon
Vincent Peillon a déploré jeudi la "polémique" sur le coût de l'organisation du baccalauréat évalué par un syndicat à plus de 1,5 milliard d'euros, estimant que l'on pourrait tout aussi bien calculer son coût depuis la maternelle, sur Canal Plus.
Le principal syndicat des personnels de direction de l'éducation nationale, le SNPDEN-Unsa, a estimé lundi à plus de 1,5 milliard d'euros le "vrai coût" de l'organisation du baccalauréat général et technologique, alors que "les montants habituellement annoncés oscillent de 50 à 100 millions d'euros".
L'estimation du syndicat est "un chiffrage parmi d'autres, c'est en comptant toute l'année. Pourquoi on ne remonterait pas jusqu'à la maternelle! Un bachelier nous coûte ce qu'il coûte depuis la maternelle", a rétorqué le ministre de l'Education nationale.
"Il peut en coûter 50 (millions d'euros) comme il peut coûter en frais réels - corrections de copies, etc - 100 millions d'euros", a-t-il ajouté.
"Nos élèves vont passer le bac lundi, il y a déjà trop de stress (...) Mon travail, c'est de faire que les gens se sentent mieux, que les élèves aient envie d'aller plus loin (...) et aujourd'hui, qu'est-ce qu'on trouve à faire? Une polémique sur le bac à quatre jours du bac", s'est-il agacé.
Interrogé sur le fait de savoir si le bac avait de la valeur, il a répondu : "Oui, bien sûr, ce bac a de la valeur. Ceux qui ne l'ont pas en souffrent. Nous sommes dans un pays où - nous sommes recordman et ça n'est pas une bonne chose - il y a la corrélation entre les diplômes et les emplois: plus vous avez de diplômes et plus facilement vous avez un emploi".
En outre, le diplôme "permet de continuer les études, c'est un passeport pour aller vers le BTS, pour faire sa licence", a-t-il fait valoir.