Les maires de Castelnau-le-Lez et de Grabels ont fait quelques brasses dans le Lez pour promouvoir la qualité de l'eau de la rivière. Le public devra cependant attendre la fin des travaux dans deux ans pour faire de même.
Chacun d’un bord politique opposé, ils ont pourtant plongé ensemble dans le même bain à Castelnau-le-Lez. René Revol, le maire de gauche de Grabels, et Jean-Pierre Grand, celui de droite de Castelnau-le-Lez ont fait trempette au milieu du Lez, pour témoigner de la pureté de l'eau de la rivière.
La qualité de l'eau qu'ils défendent ce jeudi a été obtenue au bout de dix ans et grâce à 350 millions d'euros d'investissement.
Reportage de Valérie Cohen-Luxey et Guy Spica.
Cohen-Luxey V./Spica G.
L'un des postes d'investissements nécessaires à l'amélioration de la qualité de l'eau demeure le réseau des stations d'épuration. La principale station, MAERA, devrait en bénéficier bientôt. Certaines des 26 stations de la métropole ont été fermées, d'autres ont été modernisées et raccordées à cette tête de pont de l'assainissement montpelliérain.
L'aménagement de lieux de baignade est prévu pour dans deux ans, le temps d'assurer la sécurité sanitaire et physique des baigneurs. Pour l’instant, il n’est donc pas question de suivre l'exemple des deux maires : le Lez reste interdit à la baignade sur la majeure partie de son cours. Sa source, aux Matelles, est l'un des seuls sites autorisés aux nageurs.