Ce volatile noir est l'une des 50 nouvelles espèces identifiées par les chercheurs de l'institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier lors d'une expédition sur l'île de Lengguru en Indonésie. Leurs travaux sont exposés à l'université de Montpellier jusqu'au 29 janvier.


Il existe encore des terres vierges, sauvages. Des territoires secrets à explorer. Lengguru est de ceux-là. Une île déserte d'hommes mais joyau de la biodiversité. Grande comme 2 fois la Corse, 60% des espèces qui s'y trouvent n'existent que là, dans ce coin perdu de la Papouasie occidentale, au coeur de l'archipel indonésien.

Les fonds marins qui entoure Lengguru sont eux aussi exceptionnels en terme d'espèces, de formes et de couleurs.

Régis Hocdé, chercheur à l'IRD de Montpellier a piloté le volet maritime de cette expédition, organisée à l'automne 2014, et dirigé par un autre scientifique de l'institut Laurent Pouyaud.

Une expédition qui a réuni plus de 100 personnes. Parmi elles, 74 spécialistes des oiseaux, insectes, mammifères, végétaux, minéraux... rassemblés pour passer au crible cette île unique au monde.
Un espace protégé parce qu'inhospitalier, un massif calcaire culminant à 1 500 mètres d'altitude et enveloppé par une végétation luxuriante.

Les scientifiques de l'IRD ont travaillé en collaboration avec des chercheurs indonésiens, en évitant de perturber cet écosystème fragile.
Leurs travaux sont présentés à l’Université de Montpellier du 5 au 29 janvier 2016. L’exposition « Lengguru, un monde perdu » permet de découvrir en images les premiers résultats de la plus importante expédition scientifique jamais menée en Indonésie.

 

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