La labélisation "Patrimoine du XXe siècle" du kiosque Bosc et de la colonne de l'avenue du Professeur Grasset, à Montpellier, est désormais officielle. 2 réalisations de l'architecte Marcel Bernard, qui sont en béton armé, construites en 1927 et 1935.
Le kiosque Bosc tient son nom du compositeur de musique, Auguste Bosc, né à Montpellier en avril 1868 et mort en octobre 1945.
C'est en 1926 qu'Auguste Bosc décide de faire construire un kiosque à musique sur l'esplanade de la Comédie. Pour lui, c'est une façon de remercier sa ville natale, pour lui avoir payé ses études de musique au conservatoire de Paris.
Le kiosque a été inauguré le 2 mai 1927, lors d'un concert, dirigé par Bosc lui-même. A noter que c'est le premier ouvrage réalisé en béton armé à Montpellier. Il est l'oeuvre de l'architecte Marcel Bernard.
La colonne de l'Avenue du professeur Grasset date de 1935
Marcel Bernard travaille pour la commune de Montpellier à partir de 1934, puis est nommé architecte de la ville par arrêté du maire du 17 janvier 1935. A ce titre, il s'occupe de la modernisation des conduites alimentant la ville en eau potable. En 1935, il conçoit, pour l'aqueduc Saint-Clément, une colonne d'équilibrage qui a pour fonction de réguler la pression hydraulique pour éviter le "coup de bélier" qu'une poche d'air pouvait provoquer.
La colonne est en béton armé.
Le label "Patrimoine du XXe siècle" créé en 1999
Le ministère de la Culture et de la Communication a créé le label "Patrimoine du XXe siècle" en vue d’identifier et de signaler à l’attention du public, au moyen notamment d’un logotype, les édifices et ensembles urbains qui, parmi les réalisations de ce siècle, sont autant de témoins matériels de l’évolution architecturale, technique, économique, sociale, politique et culturelle de notre société.
Sans incidence juridique sur les édifices ou ensembles urbains concernés, l’attribution du label Patrimoine du XXe siècle s’applique à tout immeuble ou territoire représentatif des créations du XXe siècle, déjà protégé au titre de la législation sur les monuments historiques ou par une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, ainsi qu’à tout immeuble ou territoire non protégé retenu par les commissions régionales du patrimoine et des sites.