Les militants de Montpellier, Nîmes, Alès, Sète et Lunel appelés à voter pour désigner leurs candidats

Les militants socialistes sont appelés à voter, ce jeudi, dans leur section pour désigner les têtes de listes aux municipales de mars 2014. Une première étape qui devrait permettre d'avoir une cartographie des candidats dans la plupart des grandes villes de France, notamment à Montpellier et Nîmes.


Il s'agit du premier tour de ce scrutin, qui se déroule en interne jusqu'à 22h, dans certaines villes comme Montpellier.
Le second tour, s'il est nécessaire, aura lieu le 17 octobre.

Mais dans l'essentiel des 520 villes de plus de 20.000 habitants, il ne devrait pas y avoir besoin de second tour, puisque "203 de ces villes présentent un seul candidat et 140 un duel", souligne le PS, ce qui fait dire à Alain Fontanel, chargé des fédérations au PS, qu'on devrait connaître dans la nuit de jeudi à vendredi "le visage de nos candidats dans la plupart des 15 premières grandes villes de France".

A Montpellier, sont en compétition trois prétendants: le militant Laurent Beaud, le président de l'agglomération montpelliéraine et maire de Cournonsec (Hérault) Jean-Pierre Moure et l'adjoint à l'urbanisme Michaël Delafosse.
La maire sortante, Hélène Mandroux, qui réclamait une investiture directe, s'est mise "en congé du parti".


Le taux de participation à 11h, à Montpellier était de 14%.


Devraient ainsi être investis Martine Aubry à Lille, Gérard Collomb à Lyon, Pierre Cohen à Toulouse, Roland Ries à Strasbourg, Adeline Hazan à Reims, Jérôme Safar, soutenu par le maire sortant Michel Destot, à Grenoble.
A Paris, où Anne Hidalgo a déjà été investie, reste une incertitude sur le sort de Christophe Girard dans le IVe arrondissement.

Cinq villes procéderont différemment: à Marseille, Aix-en-Provence, Béziers, Le Havre et Boulogne-Billancourt, la désignation se fera par des primaires ouvertes aux militants mais aussi aux sympathisants, sur le modèle de la primaire de 2011 pour la présidentielle. Elles se dérouleront les dimanche 13 et 20 octobre.

Autre cas particulier, Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, où pour le moment le processus de désignation a été interrompu, faute d'entente.

A noter qu'à l'issue de tous ces scrutins, les têtes de liste pourront encore changer jusqu'en janvier, en fonction des alliances avec les autres partis de gauche.

La mobilisation de l'électorat, en particulier celui de gauche, est l'enjeu principal des socialistes aux municipales.

 

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