Il y en a seulement 5 en France. Dont une à Montpellier. L'école de Disc Jockeys héraultaise accueille actuellement 24 élèves pour un métier qui n'est plus cantonné au monde de la nuit. A la clef de cette formation de 10 mois, un diplôme et un débouché certain pour une spécialité très recherchée.
DJ, un métier qui fait rêver pas mal de jeunes et qui est désormais reconnu comme tel puisque les centres de formation du réseau DJ Network sont homologués, fournissent un diplôme, et surtout ils croulent sous les demandes d'embauche pour les élèves qui en sortent. A Montpellier comme à Paris, la formation de l'école de DJ, assez longue, est désormais reconnue.
Une formation complète
La formation de dix mois comprend une formation technique au mixage, mais aussi une ouverture culturelle à tous les styles et une initiation à la création musicale. Son niveau : bac plus 2. Et un enseignement qui s'adapte aux nouveaux supports. Les pionniers et leurs vinyles, dans les années 80 et 90, étaient d'abord des dénicheurs de nouveaux sons qui donnaient le rythme sur les dancefloors des boîtes de nuit et dans les free parties. Aujourd'hui, les fichiers MP3 ont remplacé les 45 tours et il s'agit davantage de s'adapter à tous types de demandes, de la plus généraliste à la plus pointue.
Beaucoup plus que la maîtrise des platines
Maîtriser les platines ne suffit plus. Les aspirants disc jockeys doivent aujourd'hui être capables "d'illustrer". Ainsi, avec des cours de graphisme, les étudiants essaient de trouver le bon style pour une affiche de soirée "underground" ou de "lancement d'un produit de luxe". Car le DJ ne doit plus seulement connaître la musique mais jongler avec bien d'autres outils.
Les étudiants sont donc aussi formés pour bien "se vendre", un élément essentiel pour les DJ indépendants.
Entrons dans cette école pas tout à fait comme les autres...
Jérôme Gaussen et Bruno Pensiot Villon ont rencontré les apprentis DJ sur leurs platines