Procès du ferrailleur de Poussan : accident ou homicide, les témoins se succèdent à la barre

2e jour du procès d'Assises. Un ferrailleur de Poussan, dans l'Hérault, est accusé d'avoir tiré et tué un homme qui était rentré sur sa propriété, une casse auto, le 26 mai 2009. Les expertises contredisent les déclarations de l'accusé. Elles excluent le tir accidentel.


"On a jamais voulu voler" affirment les 2 fils de la victime, à la barre des Assises de l'Hérault.

Les experts et les données des expertises, notamment la balistique, infirment l'hypothèse du tir accidentel.

Le médecin légiste, Laurent Boismenu, conclut que les blessures de la victime vont à l'encontre de la thèse soutenue par l'accusé Jean-Marius Chanet.
"Un tir accidentel est à exclure, un tir avec une lutte acharnée est à exclure, la distance de tir ne correspondant pas".

L'expert balisticien, Alain Artuso, arrive aux mêmes conclusions.

Plaidoiries, réquisitions et verdict, mercredi.

 

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