A l'occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, on fait le point sur les freins au tri sélectif et sur ce qui marche, comme le recyclage du verre. Nous avons suivi le parcours d'une bouteille, de la benne à son retour sur vos tables.
Même avec la meilleure volonté du monde, il n'est pas toujours facile de trier ses déchets. A l'occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, nous avons suivi le parcours du combattant de Montpelliérains en quête d'une benne sélective en centre-ville. Conclusion : il est plus aisé de trouver des bacs de tri en zones pavillonnaires qu'en coeur d'agglomération.
Le paradoxe montpelliérain
Pourtant, paradoxalement, le taux de recyclage des déchets est ici plus élevé qu'ailleurs : 50 kilos d'ordures triés par an et par habitant contre 47 kilos en moyenne en France. Nos reporters Alexandre Grellier et Pierre Trouillet ont tenté de décrypter le phénomène en allant à la rencontre de Karl Abraham, directeur adjoint de la prévention et de la collecte des déchets de Montpellier Agglomération et de Cyril Meunir, vice-président de l'agglomération délégué à l'environnement.
Verre vert
En Languedoc-Roussillon, il est une filière qui fonctionne bien : c'est celle de la collecte et du recyclage du verre. De Gruissan, dans l'Aude, à l'usine de retraitement de Béziers (Hérault), nos reporters Christophe Monteil et Benoît Pansiot Villon ont suivi le parcours d'une bouteille. Un million de bouteilles fabriquées avec 85% de verre recyclé et destinées au monde viticole sortent chaque jour de cette unité. Bilan : 20% d'économies d'énergie.