Limitation des capacités d'accueil, derrière cette appellation, se cachent des quotas. Ils sont appliqués par de plus en plus d'universités dans les filières saturées. Un tri par tirage au sort qui se pratique à Montpellier en sciences politiques et pour la première fois en 2014, en fac de lettres.
Il faut beaucoup de chance pour entrer en première année de licence de sciences politiques à la fac de droit de Montpellier. Pour les bacheliers de l'académie, il y a 70 places pour 700 postulants via APB, le système d'admission post-bac.
Le tirage au sort est la seule méthode de sélection autorisée à l'université pour contenir les effectifs. Il ne satisfait ni les étudiants, ni les responsables d'universités.
Pour la première fois cette année, la fac de lettres a décidé de restreindre ses capacités d'accueil dans 6 filières.
Les lycéens de l'académie qui ont désigné l'université Paul Valéry en 1er choix ont été pris en priorité. Pour les autres, le tirage au sort a décidé.
La présidente de Montpellier 3 a des idées pour restreindre les effectifs sans recourir au tirage au sort. Il faudrait privilégier les parcours cohérents du bac à l'université ou limiter les redoublements en licence.
Pour l'instant, aucun ministre n'a osé s'attaquer à ce chantier.
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Reportage F3 LR : S.Navas et A.Bucur