Les clubs sportifs d’Occitanie sont en difficulté. Depuis le début de la crise covid, ils ont perdu au minimum 30% de leurs licenciés. Dans le cas des sports en salle, le nombre d'adhérents est parfois réduit à zéro. Face à cette crise, la région diversifie les aides.
La région Occitanie compte 17 000 clubs sportifs amateurs ou professionnels, qui eux-mêmes attirent 1,4 million licenciés.
A l'heure du premier confinement, la région Occitanie avait déjà versé un fonds exceptionnel d’un million d’euros. Cette première aide avait permis de maintenir à flots 77 clubs, privés de matches, et par conséquent, de recettes. Ce geste d'accompagnement concernait donc des clubs professionnels ou semi amateurs.
Par la voix de Kamel Chibli, vice-président de la région Occitanie et délégué aux sports, le conseil régional annonce qu’il va voter en février, une dotation de 500 000 euros pour les clubs amateurs en difficulté, qui emploient au moins un salarié.
Il faut à tout prix éviter la démotivation des bénévoles.
"Mais depuis mars dernier, certains clubs sportifs d'Occitanie connaissent une saison blanche. D'abord le départ des adhérents, puis des bénévoles qui parfois baissent les bras face à des difficultés nouvelles", ajoute Kamel Chibli.
Il précise que la région Occitanie vient de publier un guide à destination des acteurs sportifs. 20 pages très concrètes qui donnent des clés aux clubs : par exemple, chercher des mécènes ou savoir frapper aux bonnes portes pour obtenir des subventions.
Le conseil régional met également en place une formation numérique à distance composée de 1500 modules. Cette formation est entièrement gratuite, elle est destinée aux bénévoles ; elle traite de 200 problématiques différentes, comme la comptabilité, la gestion etc.
Désormais, la question prégnante concerne la reprise de l'activité. Pour Kamel Chibli, il faut préparer le retour des licenciés dans leurs clubs, les rassurer aussi. Même si la situation covid s’améliore, il y aura toujours une réticence, notamment pour les sports en salle il faudra convaincre les pratiquants, mais aussi les parents des jeunes sportifs.