"Dormir dans la rue, c'est aux normes ?" : une ancienne auberge de jeunesse occupée dans l'espoir de loger des sans-abri

Depuis samedi 2 mars, l'ancienne auberge de jeunesse de la rue des écoles laïques à Montpellier fermée depuis quatre ans est occupée. L'association Robin des toits demande que ce lieu appartenant à la mairie de Montpellier puisse accueillir des personnes à la rue. Une rencontre avec l'élu en charge du logement est prévue lundi.

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L'association Robin des toits a planté des tentes dans le jardin de l'ancienne auberge de jeunesse, En bas de la rue des écoles laïques à Montpellier dans l'Hérault. Désaffecté depuis quatre ans, le bâtiment de trois étages appartenant à la mairie est vide depuis que le covid est passé par là. Il est occupé depuis samedi 2 mars 2024 par l'association Robin des toits", qui œuvre pour les sans-abri.

"C'est choquant de savoir qu'il est inoccupé depuis si longtemps alors qu'on vous a dit qu'on avait bien cherché et tout fait pour trouver des solutions", regrette Anne Vassiliatis du Collectif Migrants Bienvenue 34.

Prête à mettre la main à la pâte

Si des travaux sont nécessaires l'association Robin des toits, qui souhaite signer une convention d'occupation précaire avec la mairie, est prête à participer aux travaux de rénovation. Un projet qui associerait les habitants. "L'auberge de jeunesse, c'est parfait car il y a déjà des chambres, des douches, des salles de bain. C'est déjà prévu à la base pour loger des personnes. La mairie a déjà passé des conventions avec d'autres lieux et il est important que les gens qui habitent le lieu soient partie prenante du projet d'habitation", ajoute Monique Baratelli, membre de l'association Robin des toits.

Si on nous répond que le bâtiment n'est pas aux normes, on peut se demander si dormir dans une tente dans la rue, c'est aux normes.

Monique Baratelli, membre de l'association des Robins des toits

Rendez-vous en mairie

La question du logement d'urgence est une prérogative de l'état et des départements. À Montpellier, 1 500 personnes au moins vivent dans la rue.

Un rendez-vous est prévu lundi 4 mars à la mairie en même temps qu'une manifestation de soutien sur le parvis de l'Hôtel de ville de Montpellier à partir de 16h00.

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