Futsal : "le travail va réussir à faire trembler les filets", comment ce club rajeuni a réussi à se hisser au plus haut niveau

Le Montpellier Méditerannée Futsal est de nouveau au plus haut niveau Français dans ce sport de plus en plus pratiqué. Samedi, l'équipe rajeunie à l'intersaison avec l'arrivée de 7 recrues, reçoit Toulouse pour un match à ne pas perdre. Présentation d'une formation qui a de l'avenir.

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Éclats de rire général, il y a vraiment une bonne ambiance cette saison au Montpellier Futsal !

Et il y a de bonnes raisons pour cela. "L'équipe est très amicale et tout le monde est très gentil", se réjouit Jonathan Ruas, Brésilien, du Montpellier Méditerranée Futsal.

Cela s’entend. L’équipe de Montpellier est la plus jeune du championnat de Division 1 avec 23 ans de moyenne d'âge.

Si l’effectif manque d’expérience, le groupe est très solidaire. Les Montpelliérains, promus cette saison, sont actuellement 8ᵉ du classement grâce à de nombreux matchs nuls. "Nous avons une excellente défense, on défend très très bien. On a peine à finir, mais cela va arriver avec l'expérience. Le travail va réussir à faire trembler les filets", assure Yanis Erraddaf, international espoirs, âgé de 20 ans.

La nouveauté cette année, c'est le Palais des Sports Pierre de Coubertin complètement rénové. Il est désormais le temple du futsal à Montpellier, près du quartier de la Paillade. "L'objectif principal, c'est d'assurer le maintien pour cette année. Il y a aussi d'autres objectifs, comme l'installation ici au Palais des Sports afin d'habituer le public montpelliérain à venir jusqu'ici", confie Hamza Aarab, coordinateur du Montpellier Méditerranée Futsal.

Professionnalisme 

"Le futsal en France, c'est un peu compliqué et on voit que chaque année c'est de mieux en mieux. Que la Ville nous accorde une magnifique salle comme celle-là, c'est un grand signe de reconnaissance", confirme Aymen Ben Salah, meneur de Montpellier Méditerranée Futsal.

Il est loin désormais le temps où le futsal se jouait uniquement dans les gymnases près du quartier Petit Bard. Le club, fort d’un budget de 300 000 euros, est désormais quasi professionnel.

Sur les 16 joueurs, seuls trois ont un métier à côté.

"On se rapproche du professionnalisme, on essaie de mettre toutes les chances de notre côté, car le sport de haut niveau, c'est beaucoup de détails à rectifier. Mais c'est une équipe professionnelle qui s'entraîne tous les jours et 7 fois par semaine", détaille Mohammed Nezlioui, entraîneur de Montpellier Méditerranée Futsal.

"Pro" comme cette séance vidéo pour préparer la venue de Toulouse samedi soir. Défaite interdite pour le derby d’Occitanie.

1 200 spectateurs sont attendus dans les nouvelles travées de Coubertin.

Écrit avec Denis Clerc.

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