"Il ne s'agit pas d'une blague ou d'un canular, un client m'a demandé de vous tuer", attention à l'arnaque au faux tueur à gages

Depuis le mois de mai, Cybermalveillance.gouv.fr a constaté plusieurs vagues de mails frauduleux d'un nouveau genre : la menace de mort ou d’agression par un pseudo tueur à gages. Il s'agit bien d'une tentative d'arnaque pour vous soutirer de l'argent.

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Le courriel fait froid dans le dos. Le texte peut varier mais c'est toujours la même histoire. Un prétendu tueur à gages vous affirme avoir été engagé pour vous assassiner ou vous agresser physiquement, Pas de panique, il vous propose de le payer pour annuler ce "contrat". Il peut même vous révéler le nom du commanditaire. Un vrai scénario de film policier qui, bien sûr, est totalement faux !

Depuis le mois de mai, des milliers de mails auraient été envoyés à des particuliers pour tenter de les piéger selon Cybermalveillance.gouv.fr, le dispositif mis en place depuis 2017 par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre les pirates d'internet et autres cyberdélinquants. L'alerte a été donnée sur les réseaux sociaux.

Signé "L'ange de la mort"

La plateforme publie un exemple de ces mails envoyés ici un "ange de la mort" qui ne plaisante pas du tout. Il assure disposer d'informations personnelles sur sa future victime, ses horaires et ses habitudes quotidiennes. Et il menace : "si je ne reçois pas d'argent de votre part, j'accomplirai ma mission sans faille". Le pseudo tueur attend une réponse sous 48 heures, donne son adresse mail, et incite fortement le destinataire à ne pas "se plaindre à la police".

Cybermalveillance.gouv.fr rappelle quelques conseils de prudence élémentaire face à cette tentative d'hameçonnage (ou phishing en anglais) : ne pas paniquer, ne pas répondre, ne pas payer et signaler le mail sur ce site.

Selon l'article 312-1 du Code pénal, l'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.

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