Dans les rues de Montpellier, une vingtaine d'autocollants anti-LGBT+ ont été collés dans un quartier de Montpellier dans l'Hérault. Les associations et la Ville s'unissent pour tenter d'identifier les auteurs et de faire disparaître ses messages discriminatoires.
Sur des arrêts de tramway, des poubelles et des panneaux, les autocollants anti-LGBT+ ont fleuri à Montpellier. Une vingtaine a été répertoriée dans la rue des Beaux-arts et Boutonnet.
Les agents de la ville ont pu en retirer. Toutes les associations ainsi que la municipalité ne font qu'un contre ces actes discriminatoires. L'affaire prise au sérieux par la municipalité, une plainte va être déposée. "On est parti pour porter plainte, avec tous les faits récupérés. Et par le biais de la vidéosurveillance, on va aussi ajouter des éléments en plus à notre dossier pour le faire", explique la ville de Montpellier.
À Montpellier fut célébré le premier mariage gay, cet acte est symbolique et nous comptons répondre à cela, qui longtemps avait épargné la ville.
Victor Certain, Animateur fédéral Jeunes socialistes de l'Hérault
Quelles solutions ?
Le 29 mai 2013 à Montpellier, Vincent Autin et Bruno Boileau devenaient le premier couple homosexuel officiellement marié en France après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous. Dix ans après, l’association de défense des LGBTI+ et organisatrice de la Marche des Diversités “Fierté Montpellier Pride” déplore une libération de la haine verbale à l’encontre des LGBTQIA+ et souhaite mener des actions pour y remédier.
"On va essayer d’organiser des maraudes pour en retirer. Pourquoi pas faire des autocollants avec une campagne à l’encontre de ces extrêmes. Sensibiliser au maximum les personnes, même s’il est dur puisqu’en général cela touche que le public qui est déjà acquis à la cause", dénonce Olivier Vaillé, le président Fierté Montpellier Pride.
D'après son rappel annuel, l’association SOS Homophobie, alerte sur les agressions physiques homophobes, qui sont en hausse de 28 % en 2022, soit une personne LGBT+ agressée tous les deux jours en France.