Économiser l’eau est devenu une priorité ! Dès lors, l'inquiétude est grande à l'approche de l'été. Dans la Métropole Montpelliéraine, une association a créé un label "Commune économe en Eau ", une distinction pour accompagner les villes dans la préservation de la ressource. Jacou fait partie des communes récompensées.
Dans la commune de Jacou, dans l’Hérault, les employés municipaux en charge des espaces verts sont à pied d’œuvre. La commune est labellisée " Econome en Eau " depuis deux ans. Un label qui vise à réduire la consommation d’eau publique des communes. Les techniciens surveillent l'état du réseau d’eau.
"On remet en eau pour vérifier le bon fonctionnement du réseau. C'est à ce moment-là que l'on voit s’il y a eu des dégâts pendant l'hiver. Il peut y avoir des fuites à réparer, donc on anticipe un peu", explique Bertrand Coulet, agent des Espaces Verts de la ville de Jacou.
Après une vérification régulière des compteurs pour repérer les fuites, on contrôle l’arrosage des espaces verts, qui s’effectue par goutte à goutte avec des programmateurs.
"Ce massif de fleurs a été planté il y a 3 ans, donc nous réglons l'arrosage, on limite l'eau. On ne fait qu'un arrosage par semaine, " détaille Bertrand Blanc, responsable des Espaces Verts à Jacou.
Économies sur le budget
Sauge de Jérusalem, laurier thym ou encore ciste... Sur l’ensemble des espaces verts, ce sont uniquement des plantes méditerranéennes. Depuis plusieurs années, la ville de Jacou réduit sa consommation en eau.
"La mairie, les écoles, les bâtiments municipaux et sportifs ont réduit leur consommation en eau. Nous consommions 8 000 mètres cubes d'eau par an en 2016, contre seulement 5 000 mètres cubes en 2023", explique Renaud Calvat, Maire de Jacou.
Nous avons moins et mieux consommer et cela se retrouve sur le budget de la commune puisque c'est près de 5 000 euros d'économie par an.
Renaud Calvat, Maire de Jacou
Une politique volontariste accompagnée par l’Agence Locale de l’Energie et du Climat de Montpellier Métropole.
Pour être labellisées, les communes doivent respecter au moins 10 critères, sur les 50 proposés par l’agence.
"On leur apporte un référentiel d'actions, dans lequel elles vont pouvoir établir un plan qui va les aider à être efficaces, progressives et maintenir le niveau d’actions, " conclut Anaëlle Quillet, Conseillère en eau partagée.
Aujourd’hui, 19 communes sur les 31 de la Métropole montpelliéraine sont labellisées.