Cette nouvelle police de ressort municipale a été déployée lundi 18 septembre sur tout le réseau tram et bus de la Métropole. Ils seront 42 agents d'ici 2024. Le dispositif divise les usagers.
Voyager désormais en toute quiétude était le mot d'ordre ce matin. Le maire de Montpellier Michaël Delafosse et Jean-Pierre Rico, maire de Pérols, inauguraient lundi 18 septembre la Police Métropolitaine des transports.
Des agents mobiles patrouilleront dorénavant dans les lignes de bus et de tram sur les 31 communes de la Métropole.
"Les transports ont besoin de sécurité"
Cette mesure était un engagement du maire de Montpellier :"On voit les agressions et les délits augmenter dans les transports en commun, cette police est nécessaire pour protéger et surtout rassurer nos habitants", se satisfait Michaël Delafosse.
Une mesure qu'il justifie d'autant plus avec la gratuité des transports à venir le 21 décembre prochain. Et pour l'élu de conclure : "Nos transports ont besoin de sécurité"
Selon le rapport annuel du service statistique de l'Intérieur (SSMSI), publié jeudi 14 septembre, 124 570 victimes de vols et de violences ont été enregistrées en 2022 dans les différents transports publics du pays, soit une hausse de 2% par rapport à l'année 2021.
Agents recrutés pour l'occasion
22 agents, recrutés pour l'occasion, composeront dans un premier temps la Police des transports. Les patrouilles seront présentes à l'intérieur et à l'extérieur, situées notamment sur les terminus ; une demande formulée par des maires de la Métropole. 20 nouveaux agents feront leur arrivée en 2024, portant la Police des transports à 44 personnes à terme.
"Le soir, on a un peu plus peur. Ce soir, je dois aller à l'hôpital. En revenant, à 19h30 ou 20h, j'ai un peu plus peur qu'en allant à 9h du matin faire mes courses", explique une passagère du tram qui se satisfait de la nouvelle. Un jeune homme abonde : "pourquoi pas. Montpellier, surtout la nuit, ce n'est pas si sûr. Donc c'est pas mal qu'il y ait des policiers."
À un arrêt, une passagère partage son soulagement : "On a essayé de me piquer le sac dans le tramway, donc oui, ça me rassure." Un autre usager tempère : "pendant des années il n'y en avait pas et ça se passait bien aussi."