Ils contestent la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat à la tête de l’Algérie : à Montpellier, 200 personnes dont un grand nombre d’étudiants se sont réunies dimanche 11 mars pour manifester.
Dimanche 11 mars, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de France pour dire non à la candidature du président Bouteflika, 82 ans, qui prétend à un cinquième mandat en Algérie.
A Montpellier, comme la semaine précédente 200 personnes se sont rassemblées place du Peyrou, dont beaucoup d’étudiants. La jeunesse algérienne craint en effet pour son avenir, et réclame une rupture avec un gouvernement jugé trop vieux.
"On a un peuple composé à 70% de jeunes, on veut quelque chose de nouveau", souligne ainsi Hemza Nedjari, étudiant à Montpellier depuis six mois.
Une mobilisation d’une telle ampleur n’a pas eu lieu en Algérie depuis plus de 30 ans. Le mouvement est né mi-février, dès l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans, et très affaibli par un AVC survenu en 2013.
Mais pour l’instant le chef d’Etat ne cède pas malgré la contestation. Ce même dimanche, il est rentré en Algérie après deux semaines d’hospitalisation à Genève, en Suisse, pour des "contrôles médicaux périodiques".
Les élections auront lieu le 18 avril.
Màj : Lundi 11 mars, Bouteflika a renoncé à briguer un 5e mandat, selon l'agence officielle APS,qui annonce aussi le report de la présidentielle du 18 avril.