"Macron, tes ordonnances sont lamentables". Au coeur des revendications des fonctionnaires: les salaires et les conditions de travail. Ils étaient 6.000 à Montpellier, 3.000 à Perpignan, entre 3 et 5.000 à Nîmes et un millier à Carcassonne.
"Les slogans ou témoignages appelant à une "solidarité" public-privé ou au "retrait des ordonnances Macron" restaient minoritaires. Hormis Solidaires, qui avait clairement appelé à une "convergence" des luttes, la plupart des confédérations syndicales n'avaient pas souhaité "parasiter" le soutien aux fonctionnaires avec la contestation de la réforme du Code du travail, qui concerne les salariés du privé.
"Macron, tes ordonnances sont lamentables". Au coeur des revendications des fonctionnaires: les salaires et les conditions de travail. Ils étaient 6.000 à Montpellier, 3.000 à Perpignan, entre 3 et 5.000 à Nîmes et un millier à Carcassonne.
Une série d'attaques
Suppressions de 120.000 postes d'ici à la fin du quinquennat, gel des rémunérations, rétablissement du jour de carence, remise en cause de leur statut... Les syndicats dénoncent "une série d'attaques" inédite à leur encontre. Ce rassemblement unitaire "reflète plus qu'un malaise dans les fonctions publiques", a déclaré le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, qui défilait à Lyon.
Besoin de respect
Les fonctionnaires, "souvent traités de feignants et de profiteurs", ont "besoin de respect", a souligné Philippe Martinez (CGT) à Paris. Pour Mylène Jacquot (CFDT), l'absence de hausse du pouvoir d'achat, une promesse de campagne "pas tenue" par Emmanuel Macron, est "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase".