Ce dimanche matin à Montpellier deux sœurs, âgées de 5 et 7 ans, se sont piquées avec une seringue abandonnée par un toxicomane, au parc de la guirlande. Leur grand-père, sur place au moment des faits, a très vite alerté les secours. Les fillettes sont prises en charge par le CHU de Montpellier.
Les faits se sont déroulés ce dimanche 11 avril au matin. Deux sœurs âgées de 5 et 7 ans étaient en train de jouer au parc de la Guirlande à Montpellier, dans le quartier Figuerolles, quand elles sont revenues vers leur grand-père avec la seringue à la main. "Elles ont joué avec le piston et se sont piquées avec", indique Elodie Brun-Mandon, conseillère municipale à la mairie de Montpellier qui est en contact avec la famille.
Ces deux filles ont tout de suite été transférées au CHU de Montpellier. Des examens sont actuellement en cours pour prévenir tout risque d'infection hépatique.
Parc fermé
"Sébastien Cote, adjoint au maire en charge de la protection de la population et de la tranquillité publique a pris la décision de fermer le parc de la guirlande jusqu’à demain lundi pour que la police municipale sécurise le parc", explique Elodie Brun-Mandon.
Troisième incident à Montpellier
A Montpellier, ce n’est pas la première fois que ce genre de faits se produit. Dans ce même parc, en 2018, c’est un petit garçon qui avait été piqué par une seringue abandonnée. Et plus récemment, en janvier 2020, dans un square situé derrière la cathédrale Saint-Pierre, une petite fille de cinq s’est blessée à la main avec une seringue usagée.
Mis en place d’échangeurs-récupérateurs
Pour la conseillère municipale, Elodie Brun-Mandon, ce qui s’est passé est une réelle catastrophe : "Aujourd’hui, on ne veut plus fermer les yeux là-dessus. On s’offusque car c’est normal de s’offusquer, mais on cherche des solutions et on ne baissera pas les bras tant qu’on n’aura pas trouvé comment sécuriser certains périmètres."
Elle poursuit en expliquant que les parcs de la ville sont nettoyés du lundi au vendredi mais pas le week-end. Elle nous indique qu’un diagnostic est en cours pour mettre en place un plan d’action avec les associations et la préfecture de l’Hérault pour lutter contre ce phénomène. Elle évoque également l’idée d’un échangeur-récupérateur sur l’idée de ceux qui sont mis en place dans la ville de Nîmes et Alès. « Il s’agit de boitiers où l’on met la seringue usagée et on en récupère une propre », détaille la conseillère municipale.
En attendant les maraudes vont être renforcées.