Des horodateurs sont en service dans la cité Astruc à Montpellier, depuis le 15 mars. Ce stationnement payant pénalise les habitants aux revenus modestes. Reportage.
Cela fait une semaine que les habitants du quartier Astruc à Montpellier ne décolèrent pas. Des horodateurs ont été installés au cœur de cette cité, et les résidents doivent payer depuis ce jeudi 15 mars. Ce stationnement payant pénalise les habitants aux revenus modestes.
Plusieurs mobilisations et manifestations ont déjà eu lieu pour dénoncer l’installation de ces horodateurs hors de prix.
Car, dans cette cité construite en 1953, beaucoup sont des retraités, au RSA ou encore sans emploi.
Pour eux, pas question de passer au stationnement payant.
150 euros par an pour se garer en bas de leur immeuble
Cela ne passe pas du tout auprès des habitants de la cité Astruc. Pour les résidents, le tarif à l’année est de 150 euros ou de 30 euros s’il est couplé à un abonnement TAM. Une somme qui n'est pas anodine.
Certains ont des petites retraites, certains payent leur loyer à peine 50 euros car ils n’ont pas les moyens de mettre plus, vous ne pouvez par leur demander de payer aussi le parking.
On réglemente le stationnement mais à la cité Astruc nous n’y avons pas touché confie Lorraine Acquier, adjointe au maire de Montpellier.
En tout cas du côté des habitants la mobilisation ne faiblit pas, une manifestation est prévue ce vendredi à 16h.
Le reportage de Jean-Philippe Faure et Valérie Banabera
Dans ce reportage Jean-Marie Lhuilier, Résident cité Astruc, Elise Vignault Résidente, Lorraine Acquier Adjointe mairie de Montpellier et Lola Carrere, Résidente.