A Montpellier, une fresque a été réalisée en une quarantaine d'heures par Smole, un "tigiste" : autrement dit, un homme condamné à des travaux d'intérêt général, pour des tags illégaux.
Avec ses couleurs vives, difficile de la rater. Le Centre sportif universitaire de la Motte Rouge, à Montpellier, est maintenant décoré d’une jolie fresque.
Celle-ci a été peinte par l’artiste "Smole", dans le cadre d’un travail d’intérêt général (TIG). Le jeune homme taguait de façon sauvage lorsqu’il a été surpris, ce qui lui a valu une condamnation à 35 heures de TIG.
L’intérêt des TIG, selon Christophe Barret, procureur de la République, est double : "punir", et en même temps faire réfléchir, "offrir une possibilité de réinsertion".
Interview de Christophe Barret, procureur de la République de Montpellier.
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©France 3 Occitanie
Aujourd'hui 113 structures sont habilitées a accueillir ce genre d'opération dans la juridiction du tribunal de grande instance de Montpellier. 26 000 heures de TIG ont été réalisées en 2017.
Pour Smole, l’expérience était pour le moins inhabituelle : "En général je fais avec les quelques bombes que j’ai, là j’ai eu la chance d’avoir plus de bombes que d’habitude", raconte-t-il.
"Je suis assez content de ce que j’ai fait", conclue-t-il devant son œuvre, avant d’ajouter : "Mais j’espère ne pas avoir à nouveau de TIG !"