REPORTAGE. "Ils ne savent pas différencier un cheval d'un âne" : la foire aux bestiaux, quand les animaux de la ferme descendent en ville

Tous les ans, pour le week-end de Pentecôte, est organisé à Lunel un marché par tout à fait comme les autres : entre les étals on trouve des chevaux, des ânes et autres bestiaux. Un événement qui attire du monde.

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Depuis leurs enclos ce sont les stars du jour : des bestiaux en tout genre dans les rues de la bourgade, entre deux étals ou sur les trottoirs. Un peu de la campagne à la ville. 

À Lunel, c’est une tradition : chaque année, on vient caresser les animaux sur l’avenue Victor Hugo. 

C'est attrayant de voir des animaux, les enfants adorent ça et les adultes aussi !

Un promeneur

"Ça fait longtemps que l'on n'a pas vu d'animaux", se réjouit ce garçonnet. 

"Ça fait bouger un peu Lunel, donc c'est très agréable !" confirme sa maman.  

 " La base de la vie" 

Des chevaux, mais aussi des ânes, des moutons et des brebis. Exposés le temps d’une journée, par des propriétaires passionnés pour inciter à l’échange. 

 "On a pu discuter avec les propriétaires, découvrir comment ils travaillent", constate cette adolescente. 

"C'est la génération téléphone, la génération consoles. Il faut montrer que la nature, la terre, c’est la base de la vie", confirme cette mère de famille. 

Une pédagogie parfois nécessaire. "Certains ne connaissent pas. Ils ne savent pas différencier un cheval d'un âne, alors on leur explique qu'ils ont les oreilles plus longues, ils sont plus petits et sont beaucoup plus dociles. C'est  plus intelligent un âne qu'un cheval", explique en riant Yves Galant, propriétaire d’ânes. 

Mais ne comptez pas pour autant repartir avec l'un des ânes ou encore cette petite chèvre car la plupart des animaux n’étaient pas à vendre. Contrairement aux produits locaux, présentés sur le reste du marché. 

Ecrit avec Mélanie Caron.

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