Santé : les 11 vaccins obligatoires pour les bébés font débat

Publié le Mis à jour le
Écrit par RD

Dans l'Hérault, le professeur Henri Joyeux dénonce la présence d'aluminium dans le vaccin rendu obligatoire par la loi pour les moins de deux ans à partir du 1er janvier 2018. Une pétition qu'il a lancée a dépassé le million de signatures.

A partir du 1er janvier 2018, 11 vaccins seront désormais obligatoires pour tous les enfants de moins de deux ans : coqueluche, pneumocoque, méningocoque C, diphtérie, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae (source de méningites), poliomyélite et tétanos.

La mesure a été votée par l’Assemblée nationale le 27 octobre dernier, après des débats animés. Car les opposants à la vaccination sont nombreux.

Parmi eux, le professeur héraultais Henri Joyeux, qui a lancé dès le mois de juin une pétition contre la vaccination obligatoire, dans laquelle il accuse la loi de piéger les Français. Cette pétition, en ligne, a reçu plus d’1 100 000 signatures.

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Défiance


Le professeur Joyeux s’oppose notamment au vaccin hexavalent, qui protège contre six maladies, et qui contient de l’aluminium afin de stimuler la fabrication d’anticorps chez le nourrisson :

"C’est un métal lourd, dangereux pour la santé de l’enfant", dénonce le professeur.

Jusqu’ici, aucune étude n’a démontré le danger de l’aluminium comme adjuvant dans les vaccins. Mais la défiance de l’opinion publique est réelle. Les médecins doivent y faire face tous les jours.

Le recours à la loi pour imposer la vaccination, à défaut de convaincre de son bienfait, apparaît alors comme un échec pour les autorités de santé.


Le reportage d'Olivier Brachard et Franck Detranchant :
Dans l'Hérault, le professeur Joyeux dénonce la présence d'aluminium dans le vaccin rendu obligatoire par la loi. ©France 3 Occitanie


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