Trop d'étudiants et un nombre de places limitées. Une sélection parfois effectuée par tirage au sort qui fait grincer des dents. Le système des inscriptions à l'université va changer en 2018. Exemple à l'université Paul-Valery de Montpellier où la filière staps est victime de son succès.
87 000. C’est le nombre d’étudiants n’ayant pas trouvé de place dans l'enseignement supérieur en France, en date du 14 juillet.Trop d'étudiants et pas assez de place, une équation que doit résoudre l'université Paul-Valery de Montpellier.
"Il y a un nombre croissant de bacheliers tous les ans. Cette année il y a 40.000 de plus", explique Laurence Querci, responsable service orientation à l'université de Montpellier.
Aujourd'hui, 120 étudiants sont toujours sur liste d'attente. Mais, selon la direction de l’université, plus de 5.100 étudiants auraient d’ores et déjà trouvé une place.
Trop d'étudiants et un nombre de places limitées. Une sélection parfois effectuée par tirage au sort qui fait grincer des dents. Le système des inscriptions à l'université va changer en 2018. Exemple a l'université Paul-Valery ou la filière staps est victime de son succès.
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Le problème se situerait plutôt au niveau des filières. Certaines sont en effet victimes de leur succès. Communication, droit, psychologie ou encore Staps, sont autant de filières en tension.
En sciences des activités sportives par exemple, ils étaient 1.200 cette année pour 550 places à Montpellier. Conséquence : la sélection se fait par tirage au sort.
"Comme le tirage est aveugle, il va laisser sur la touche des étudiants volontaires qui avaient un projet clair", regrette Didier Delignières, directeur de la faculté de sports .
Contesté par l'actuel gouvernement, le système du tirage au sort va être revu. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la sélection à l'entrée à l'université pour 2018 sur dossiers, entretiens et prérequis.