180 appels de détresse la nuit dernière, c'est 60 de plus que la veille. Avec la vague de froid qui s'installe cette semaine sur le Languedoc-Roussillon, la maraude du 115 n'a pas une minute pour souffler. Malgré la mobilisation, le nombre de places d'hébergement d'urgence reste insuffisant.
Chaque soir, le samu social de l'Avitarelle part faire sa tournée. Un éducateur et un infirmier vont à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue. Certains s'abritent dans le hall de la gare St Roch de Montpellier.
Un mot de réconfort, distribution de couvertures et de soupe chaude. Dehors, les températures sont négatives.
La ville de Montpellier comptait environ 700 sans abris au 18/01/2017
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© F3LR
Dans le cadre du plan Grand Froid, 280 places supplémentaires d'hérgement d'urgence ont été ouvertes. A Montpellier par exemple, la mairie a mis à disposition le gymnase Gambardelle, rue Bourelly dans le quartier centre. A 21h la nuit dernière, la moitié des 40 lits était déjà occupés.
Le préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a suivi la maraude de la nuit dernière. Il reconnaît que le département manque de solution pour l'hébergement d'urgence et assure que ses services sont mobilisés pour trouvés les fonds nécessaires.
Dans l'Hérault, l’État finance 455 hébergements d’urgence , 320 à Montpellier. Mais seules 38 % des demandes au 115, le numéro dédié pour l’aide aux sans-abri, parviennent à être satisfaites.
Pascaline Arisa et Nicolas Chatail ont participé à la tournée du samu social et rencontré des sans-abris dans ce reportage :
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Plan grand froid : Pascaline Arisa et Nicolas Chatail ont suivi une maraude du 115 dans la nuit de mercredi à jeudi 18 janvier à Montpellier.
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©France 3 LR