Le Paris Saint-Germain a subi sa plus lourde défaite en Ligue 1 depuis novembre 2011 à Montpellier (3-0), où le projet de jeu d'Unai Emery a subi un terrible coup d'arrêt, samedi pour la 16e journée.

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Magnifique victoire de Montpellier 3-0 face au PSG au stade de la Mosson, samedi, pour la 16e journée de Ligue 1.

Le match résumé par Denis Clerc
Le Paris Saint-Germain a subi sa plus lourde défaite en Ligue 1 depuis novembre 2011 à Montpellier (3-0), samedi pour la 16e journée. ©F3 LR

Montpellier humilie le PSG


Surpris par un but de Paul Lasne avant la pause (42) et un - superbe - d'Ellyes Skhiri juste après (48), le PSG a bu la tasse sur un contre de Ryad Boudebouz (80). Si Montpellier n'avait plus battu le PSG à domicile en L1 depuis 12 ans (1-0), Paris a subi sa troisième défaite de la saison et reste derrière Nice, qui reçoit Toulouse dimanche. Le Téfécé était justement la dernière équipe à avoir battu les Parisiens (2-0), le 23 septembre.

Séance d'autographes avec Boudebouz, Ninga et Hantz


Les fans du MHSC pourront retrouver Ryad Boudebouz, auteur du 3ème but dans ce match face au PSG, Casimir Ninga, blessé au genou depuis le mois d'octobre, et Frédéric Hantz, l'entraîneur du club héraultais, pour une séance d'autographes ce dimanche à 14h00 au magasin du club à Odysseum, un grand centre commercial de Montpellier.

Plus lourde défaite depuis 5 ans pour le PSG


Paris n'avait pas reçu pareille claque en championnat depuis plus de 5 ans (le 27 novembre 2011) et une cinglante défaite 3 à 0 sur le terrain de Marseille. A l'époque, Antoine Kombouaré était le coach parisien. L'entrée d'Hatem Ben Arfa, titulaire et plutôt bon lors des deux derniers matches, a un peu réveillé les Parisiens, mais trop tard. 

Montpellier se donne de l'air


Montpellier, dernier champion de France (2012) avant le règne du PSG qatarien, s'est offert une deuxième victoire de prestige, après avoir battu l'OM (3-1) et se donne de l'air dans la course au maintien. Le 3-5-2 étrenné pour l'occasion par l'entraîneur Frédéric Hantz a muselé les Parisiens. Cette leçon reçue d'un club qui joue le maintien risque de laisser des traces.

Des absents côté Paris


Les absences de Marco Verratti, blessé (cuisse), et Thiago Motta, laissé au repos, ont pesé au milieu. Le public montpelliérain n'a pas manqué de rappeler à Emery qu'il avait pris cet été le poste des enfants du pays, Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset.

Alphonse Areola manque sa sortie...


Le PSG s'est fait cueillir sur un long ballon en profondeur de Vitorino Hilton pas même touché par Steve Mounié et converti en but par Lasne (42). Alphonse Areola a manqué sa sortie et a été lobé par l'arrière-milieu gauche héraultais. Le deuxième but, une magnifique frappe enroulée d'Ellyes Skhiri, a assommé les quadruples champions de France en titre juste après la pause (48), profitant d'un beau travail de Morgan Sanson, qui a dribblé plein de sang-froid dans la surface parisienne avant de lui adresser un ballon parfait.

Hatem Ben Arfa commence sur le banc


Avant ces deux coups de Trafalgar, le PSG n'avait été dangereux qu'une fois, sur une tête à bout portant de Christopher Nkunku, repoussée d'une magnifique claquette de Laurent Pionnier (6), le premier beau geste de sa faste soirée. Nkunku, 19 ans, était justement la surprise d'Unai Emery. Il disputait son premier match de la saison avec l'équipe première, au poste de milieu droit. Hatem Ben Arfa, qui montait en puissance, a commencé sur le banc.

Ryad Boudebouz enfonce le clou


Après son entrée à l'heure de jeu, le PSG a été bien plus dangereux. Il a lancé Lucas, mais le Brésilien a buté sur Pionnier (63), qui avait déjà boxé une frappe puissante d'Angel Di Maria (53). Blaise Matuidi s'est aussi retrouvé en position de frappe, sans cadrer (66, 69). "HBA" lui-même a frôlé le cadre (71). Mais rien à faire, le PSG était dans un jour sans, à l'image de son meilleur buteur, Edinson Cavani, quasiment invisible. Ryad Boudebouz a enfoncé le clou en menant au bout un contre parfaitement amorcé par une sortie de balle limpide de Sanson (80). Le PSG a fini sous les : "Olé!" moqueurs de La Mosson. Emery appréciera...
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