Sur les 32 cabanes des Aresquiers, près de Frontignan, menacées d'expulsion et de destruction, 30 familles ont porté l'affaire devant le tribunal administratif de Montpellier. Leurs 30 requêtes viennent d'être rejetées par la justice, ils ont donc 2 mois pour faire appel des jugements.
Le bras de fer entre les habitants des 32 cabanes des Aresquiers et l'Etat se poursuit.
Ce lundi 29 mai, le tribunal administratif de Montpellier a rendu son jugement concernant la non reconduction des conventions d'occupation du littoral et l'ordonnance d'expulsion des riverains, initialement prévue au 31 décembre 2016.
Toutes les requêtes déposées par les plaignants ont été rejetées par la justice.
Les propriétaires des cabanes ont donc 2 mois pour faire appel du jugement auprès de la cour d'appel administrative de Marseille. Un appel suspensif.
Les 32 maisons visées par une expulsion, car en zone inondable depuis 2012, sont là depuis 50 à 150 ans. Mais les familles vivant au bord du canal, ne sont pas propriétaires des terrains sur lesquels reposent leurs maisons.
Alors dans ce dossier, elles risquent de tout perdre sans la moindre indemnité de compensation. Par la voix de leur avocat, les habitants réclament une solution acceptable et ils se battent avant tout pour rester chez eux.
Les riverains refusent de quitter les lieux et promettent de continuer la bataille judiciaire.