Jean-Claude Calas est un ancien mécanicien automobile. Depuis 30 ans, il récupère et répare des projecteurs de cinéma. Dans sa collection, des objets qui ont fait la légende du 7ème art. Sa maison de 300 m² à Thézan-les-Béziers ressemble à un véritable musée.
La passion du cinéma a attrappé Jean-Claude Calas quand il était enfant : à 10 ans, il jouait déjà les projectionnistes au cinéma du village.
Aujourd'hui, dans son atelier, Jean-Claude Calas redonne vie à des projecteurs de cinéma. Des 16 milimmètres et des 35 millimètres, des pièces imposantes qui occupent tout l'espace, chinées un peu partout à travers la France.
Le plus ancien des projecteurs de la collection de Jean-Claude a près de 100 ans, l'époque du cinéma muet.J'ai commencé par recevoir deux camions de pièces détachées. J'en ai rempli mon garage et c'est comme ça que ma collection a démarré il y a 30 ans.
Comme les autres, il est en parfait état de marche.
Les machines restaurées par les unes après les autres par l'ancien mécanicien automobile ne demandent qu'à projeter des films, des bobines en 35 mm ou en 70 mm.
Des mastodontes de 500 kilos , serrés les uns contre les autres pour se faire une place dans la maison.
Jean-Claude Calas connaît l'histoire de chacune de ses machines.
Sa pièce maitresse, celle qui symbolise à elle seule l'âge d'or du cinéma, date des années 30.
Elle équipait le Gaumont Palace, la plus grande salle de cinéma d'Europe avec ses 6000 places et son écran géant. Le cinéma fut démoli en 1973, et c'est ce projecteur qu'a retrouvé et restauré le collectionneur.
Sa maison de 300 m² est tout entière dédiée au 7 ème art. Un véritable musée, avec une vraie salle de cinéma, ouverte aux amis, au 3ème étage.
Bien qu'il ne puisse passe pas pousser les murs sa maison, Jean-Claude Calas l'assure: il continuera de chercher des projecteurs de cinéma légendaires, oubliés quelque part dans un grenier.