La chambre d'accusation a rejeté la demande de remise en liberté du vicomte condamné à 8 ans de prison
Il s'agissait de permettre au "vicomte" de comparaître dans de bonnes conditions devant la cour d'assises de l'Aude où doit se juger en appel, le procès des auteurs de l'assassinat de Bissonnet.
Amaury d'Harcourt avait été condamné en première instance à 8 ans de prison pour complicité d'assassinat.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a rejeté mardi matin sa demande de remise en liberté.
Amaury d'Harcourt 86 ans est incarcéré depuis le mois de février à la prison de la santé à Paris.
Le procès en appel s'ouvrira le 7 novembre à 8 h 30 à Carcassonne.
Seront également rejugés Jean-Michel Bissonnet, condamné en février par la cour d'assises de l'Hérault à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité le meurtre de son épouse, ce qu'il nie avec véhémence, et Méziane Belkacem, homme d'entretien occasionnel chez le couple.
Ce dernier avait lui reconnu avoir tué sa patronne, à Castelnau-le-Lez (Hérault), en échange de 30.000 euros. Il s'est vu infliger une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
MM. D'Harcourt et Belkacem ont désigné M. Bissonnet comme l'instigateur du crime.