La piste criminelle ne fait quasiment plus de doute pour les enquêteurs

La piste criminelle ne fait quasiment plus aucun doute pour les enquêteurs dans les affaires de disparitions de Perpignan en 2013 et Nîmes en 2004, a indiqué vendredi une source proche de l'enquête à l'AFP.


L'exhumation du dossier de disparition de 2004 à Nîmes, "c'est l'élément qui a définitivement fait pencher vers l'hypothèse criminelle", a-t-elle dit.
Ce propos est confirmé par la qualification de l'enquête rouverte à Nîmes sur la disparition de la maîtresse brésilienne de Francisco Benitez, Simone de Oliveira Alves.

Le parquet a rouvert les investigations non plus pour recherche des causes de la disparition, mais pour enlèvement et séquestration, a indiqué le procureur adjoint de la République de Nîmes, Eric Emmanuelidis.
Il s'agit d'une enquête préliminaire et non d'une information judiciaire comme cela a été rapporté dans un premier temps, a-t-il précisé.

Les deux dossiers de Perpignan et Nîmes seront rapprochés si nécessaire, a-t-il dit.

Allison Benitez, 19 ans, et Marie-Josée Benitez, 53 ans, respectivement fille et épouse du légionnaire Francisco Benitez, ont disparu le 14 juillet à Perpignan.
Désigné comme témoin numéro un, Francisco Benitez, 50 ans, a été retrouvé pendu lundi matin dans sa caserne à Perpignan.
Les enquêteurs ont été brusquement rappelés à une ancienne procédure dans laquelle apparaissait le légionnaire et qui présente de troublantes similitudes avec celle de Perpignan. Il avait en effet été entendu en 2004 comme témoin dans la disparition de sa maîtresse.
Celle-ci n'a jamais été retrouvée. A l'époque, Francisco Benitez n'avait pas été inquiété.
 

 

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